Des structures “arts et cultures numériques” se développent “en commun” à l’échelle de métropoles
Qu’est ce qui conduit des festivals arts numériques et des lieux de médiations aux cultures numériques à faire chemins communs ? A s’agrandir avec des fablabs militants ou des dynamique DIY ? Vincent Guillon et Charles Ambrosino avaient tracé le devenir de ces lieux et structures dans “penser la métropole à “l’age du faire”” (revue de l’Observatoire n°47, hiver 2016) entre création numérique, éthique haker et scène culturelle. Aujourd’hui des structures associatives dans le secteurs des “arts et des cultures numériques” à Lyon (AADN et Dolus&Dolus du festival Mirage) ou à Aix et Marseille (Seconde Nature et ZINC) se regroupent et pensent des organisations nouvelles, à partir des fondements contre-culturels et des modes d’organisations distribués et DIY de ces formes artistiques transdisciplinaires. Les équipes cherchent a travailler ensemble pour traverser la crise des politiques publiques, à l’inverse des stratégies de fusion, mutualisation ou concurrence en tout genre. De longs processus pour se cultiver aux transformations et à éviter les conditionnements – pouvoir, domination, captation de la parole, contrôle … Des nouvelles organisations qui s’expérimentent et s’ajustent réunions après réunions ! On y apprend que la méthode sert avant tout à s’entraîner à “jouer collectif”, et que l’animation du “jeu/je collectif” demande à construire attention et confiance !