Écritures en archipel

Aventure d’écriture collective.

 

“Il y a un océan de différences entre le fait de voir le Pacifique comme “des îles dans une mer lointaine” ou comme “une mer d’île” Epeli Hau’ofa

 

C’est encore notre esprit pirate qui nous mène avec l’école flottante dans des formes d’occupations temporaires d’une ville à l’autre, d’une île à l’autre. Depuis le début de l’année 2018, nous cherchons à faire circuler des idées et des formes qui nous agitent en faisant l’hypothèse qu’un océan n’est pas seulement ce qui nous sépare mais aussi ce qui nous relie.

 

À partir de l’essai d’Epeli Hau’ofa “Notre mer d’îles” qu’Emmanuel rapporte de Nouvelle Calédonie, nous partageons nos imaginaires de l’archipel et proposons de jouer le rôle de nos propres îles : Quelles eaux nous séparent et/ou nous relient ? Sur fond de géopolitique critique, nous expérimentons des formes d’écritures à plusieurs mains, pour interroger les micro et macro liens entre ce texte et nous. Les 30 avril et 1er mai, nous ouvrons une première résidence d’écriture à l’ambassade du Turfu de Marseille, puis à Grenoble pendant une semaine d’occupation du CLV (Centre de Lutte/Langue Vivante) de l’Université, en passant par Villeurbane à l’écoute de Paul Wamo, et qui sait où encore.

 

Une partie de ce travail d’écriture par notre collectif éphémère sera publié sous la forme d’un article à paraître dans la revue Multitude d’automne 2018.